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beethoven

« Ah ! Ce n’est pas un homme, c’est un diable. […] Et quel improvisateur ! »
 Abbé Joseph Gelinek (1785-1825)

extraits de vie et de musique : Ludwig van Beethoven

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Ludwig van Beethoven est né à Bonn le 16 décembre 1770, de l’union de Johann van Beethoven (dont les ancêtres vécurent en Belgique, près de Malines) et de Maria Magdalena Keverich. Il fut l’aîné de six frères et sœurs nés entre 1774 et 1786, dont les trois derniers décédèrent en bas âge.

Dès 1774, il commença l’apprentissage de la musique avec son père, personnage sévère et autoritaire, à la fois violoniste, ténor à la cour électorale de Bonn, et enseignant le chant et les instruments à clavier.

À partir de 1779, Ludwig fut l’élève de Christian Gottlob Neefe, qui lui enseigna les principes de base de la composition, notamment par l’étude des Préludes et Fugues du Clavier bien tempéré de Bach. Il publia sa première œuvre, les Variations Dressler (WoO 63) dès 1782, avant de quitter l’école.

En 1783 il seconda Neefe en tant qu’organiste de l’orchestre de la cour, avant d’être titularisé à ce poste l’année suivante. Début 1787, Beethoven se rendit à Vienne pour y rencontrer Mozart, mais il dut écourter son séjour pour aller au chevet de sa mère, qui décéda le 17 juillet suivant. En 1789, quelques mois après l’ouverture du théâtre d’opéra à la cour de Bonn, Beethoven prit la partie d’Alto et y joua plusieurs Opéras de Mozart.

Le 10 novembre 1792, Beethoven s’installa à Vienne pour étudier auprès de Haydn, alors considéré comme le plus grand compositeur vivant, depuis la mort de Mozart en 1791. Beethoven fut l’élève de Haydn jusqu’en 1794 (Johann Georg Albrechstberger prenant la relève en lui enseignant le contrepoint durant les voyages à Londres de Haydn). 1795 fut pour Beethoven, pianiste virtuose, l’année de ses premiers concerts lors desquels il interpréta la partie soliste de ses deux premiers concertos pour Piano.

En 1799, il suivit des cours de composition vocale auprès de Salieri en étudiant le style vocal italien jusqu’en 1801/1802.

C’est sans doute dès l’été 1796 ou 1797,qu’il contracta un typhus qui affecta ses oreilles. Beethoven sentit alors son ouïe se dégrader, jusqu’à s’en plaindre une première fois en 1801 dans une lettre à son ami Wegeler, puis à mentionner ce mal en 1802 dans son fameux Testament d’Heiligenstadt. En 1818 sa surdité fut telle qu’il dut communiquer avec ses interlocuteurs par le biais de cahiers de conversation…
Fort heureusement, Beethoven eut non seulement la chance de bénéficier des faveurs de riches et nobles mécènes sous la forme de rentes substantielles, mais il put aussi publier l’essentiel de ses œuvres.
Celles qui ne le furent pas sont numérotées dans le catalogue d’œuvres sans numéro d’opus (WoO = Werke ohne Opuszahl), créé par Kinski en 1955.

 1795

1798

 

1800

 

 

 

1801

1802

 

1803

1805

1806

 

 

 

 

1808

 

 1809

1811

1812

 

1818

1824

1825

 

 

 

Sonate pour Piano n° 1 opus 2 n° 1

Trio à Cordes, opus 9 n° 1

Sonate pour Piano n° 8 « Pathétique » opus 13

Quatuor à Cordes « Malinconia » opus 18 n° 6

Symphonie n° 1 opus 21

Sonate pour Piano n° 11 opus 22

Sonate pour Violon, opus 23

Sonate pour Piano n° 14 « Clair de lune » opus 27 n° 2

Sonate pour Piano n° 17 « La Tempête » opus 31 n° 2

Symphonie n° 2 opus 36

Symphonie n° 3 « Héroïque » opus 55,

Sonate n° 23 « Appassionata »opus 57,

Quatuor à Cordes « Rasumovsky » opus 59 n° 1

Quatuor à Cordes « Rasumovsky » opus 59 n° 2

Quatuor à Cordes « Rasumovsky » opus 59 n° 3

Symphonie n° 4 opus 60

Concerto pour Violon, opus 61

Symphonie n° 5 opus 67

Symphonie n° 6 opus 68, « Pastorale »

Quatuor à Cordes « Les Harpes » opus 74

Quatuor à Cordes opus 95

Symphonie n° 7 opus 92

Symphonie n° 8 opus 93

Sonate pour Piano n° 29 « Hammerklavier » opus 106

Symphonie n° 9 « Chorale » opus 125

Quatuor à Cordes opus 132

 

 

Opus100

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